Re: CR TT 2016
Publié : 11 juil. 2016 21:52
Des fois, la vie, ça tient à peu de choses, hein...
3 gravillons qui se promènent un matin sur les bords des Gorges de la Sioule, et 5 ans après tu te retrouves à faire des concentres avec femme enceinte et enfant...
Ou juste un sourire, un moment de douceur, et tu repars regonflé à bloc de cette pause repas où tu avais débarqué avec la boule au ventre.
Mais là, il n'est même pas 14h, tout risque d'orage est écarté, les potes sont là, le soleil aussi, Eric a retrouvé un pneu arr qui fonctionne, gaz !
Bon, c'est façon de parler hein, puisque comme d'hab pour démarrer un groupe c'est toujours laborieux, moralité c'est le groupe de Baloo qui part devant, et nous derrière. Du coup ça chauffe tranquille,personne n'ose trop doubler, mais finalement c'est pas plus mal comme ça.
Les RB se séparent vite de toute façon, et notre petit groupe se reforme. Le poisson-pilote en tête, votre serviteur dans la roue, suivis d'EricC, ManuC, Diablo07, des Poncet et des Lolows... Ca enroule tranquille, et franchement je me sens bien. Ma femme me manque, bien sûr, puisque qu'en 2013 et 2015 on était à peu près les mêmes plus elle. Mais je trouve les sensations, et surtout le plaisir.
Plaisir de rouler bien sûr, mais celui de rouler entre potes aussi. Et celui de profiter des paysages aussi, de regarder autour..
En fait, on est samedi 25 juin, il est pas loin de 15h, et j'ai l'impression de faire mes premiers km de l'année. Les premiers où j'ai l'esprit libre, les premiers dont je profite vraiment.
Oh p*tain comment ça fait trop du bien !!!
Je n'ai même plus forcément envie d'arsouiller en fait. Juste d'être là et d'en prendre plein les yeux, plein les sens...
Personne ne s'arrête quand on passe devant le panneau "Les Gorges de l'Enfer".
Alors dans la montée, je prends quand même la peine de faire une petite pause.
Parce que les pauses au milieu de nulle part, ça fait aussi parti du plaisir.
J'ai l'impression d'avoir 3h devant moi pour rassembler tout le plaisir d'une année de moto.
Alors, fruit de l'enseignement du matin, je fais au mieux pour être là. Complétement là. Et profiter.
On se paume un peu à la sortie des Gorges, le groupe splitte et tout le monde n'aura pas l'honneur de fouler la terre de la maison de la grand-mère de Cani. On se retrouve à 3 avec EricC et ManuC, ambiance liaison de rallye. Des blanches de partout, des intersections que tu ne retrouves pas sur la ta carte, la D50 qui croise la D1 alors que normalement tu devrais être sur la D33 après la D50 et ne retrouver la D1 qu'après l'intersection avec la D2. On jardine un peu (ça aussi, ça fait parti du kit indispensable de toute balade digne de ce nom), et on finit par retrouver le gros de la troupe (pas de nom, que des amis), et l'encore plus gros quelques encablure plus loin, au Bleymard.
La chaleur se fait sentir, le Perrier en terrasse fait du bien, mais il n'est que 16h et moi je n'en suis finalement qu'à 2h de moto en 2016.
Alors on laisse les Kerrels lopetiser (c'est moche de vieillir), on fait mine de donner du crédit à Cani avec son excuse à la gomme (tu parles, c'est qu'à force de prendre sa roue depuis ce matin, il commençait à être à notre porté, le rascal !), et on repart se faire un dernier petit plaisir "facile" via Villefort et Genolhac.
On n'est plus que 3 maintenant (Eric, ManuC et moi), avec les Poncet, Ed et Diablo qui suivent à distance.
La route est propre, la journée toujours aussi belle, pinaise, ça mériterait d'être vendredi matin 9h ça...
On roule, en enroule, on rigole, on met un peu de gaz, un peu plus parfois, un peu moins quand on ne le sent pas, et on roule de concert... De la moto entre potes quoi. J'ai 500 bornes de retard à l'allumage, mais c'est juste trop bon et je continue de me gaver comme un gosse à sa première balade. Oh, je suis toujours sur la réserve. Mais comme pour la première balade de l'année. Celle d''avril. Celle ou tu sors de l'hibernation, celle ou tu cherches tranquillement à reprendre tes repères, tout en savourant le retour des beaux jours...
Petite cerise sur le gâteau du fun avec la surprise du chef entre Villefort et Genolhac :
Petite pause à la sortie le temps de refaire groupir, et je percute seulement que ManuC a branché la caméra.
Désolé, mais c'est pas pour moi ça
J'ai trop d'égo, alors si je me sais filmé, je pense plus à la camera qu'à la route et je fais n'importe quoi.
On a fait l'expérience cet hiver sous la neige, ça donne de bien beaux gadins, sous vos applaudissements.
Mais merci quand même ManuC, c'est vrai qu'à posteriori c'est toujours sympa de revivre ces moments-là.
Dernier petit coup de gaz sur la monté de Vialas. Je cède la place d'ouvreur à EricC. Autant d'habitude je suis plutôt à on aise à ouvrir, autant là la confiance n'est quand même pas encore suffisamment bien revenue pour ça. Et puis pour ma convalescence, ça me va bien, de me faire tracter par des poissons-pilote de cette qualité !
Et c'est déjà fini !
Mes 4h de moto de l'année prennent fin. 4h seulement, mais elles auront été largement suffisantes pour chasser tous les doutes qui avaient commencé à germer après la "molinade" matinale.
Même s'il me tarde de pouvoir repartir à deux en amoureux à travers l'Europe, c'est quand même top, une bonne balade entre potes !
A peine decasqué je retrouve Ismène et prends le relais de Mary à qui la puce n'a pas laissé une seconde de répit !
Et comme la veille, je passe le plus clair de ma soirée à lui courrir après plutôt qu'à prendre des nouvelles des uns et des autres mébon, chaque chose en son temps, hein ?
J'arriverai péniblement à finir ma Chimay.
Finalement, c'est pas mal ce concept de bière chaude, quand il te faut 2h pour parvenir à siffler ta 33.
Le reste de la soirée, vous la connaissez, on a partagé les mêmes fromages et les mêmes alcools...
3 gravillons qui se promènent un matin sur les bords des Gorges de la Sioule, et 5 ans après tu te retrouves à faire des concentres avec femme enceinte et enfant...
Ou juste un sourire, un moment de douceur, et tu repars regonflé à bloc de cette pause repas où tu avais débarqué avec la boule au ventre.
Mais là, il n'est même pas 14h, tout risque d'orage est écarté, les potes sont là, le soleil aussi, Eric a retrouvé un pneu arr qui fonctionne, gaz !
Bon, c'est façon de parler hein, puisque comme d'hab pour démarrer un groupe c'est toujours laborieux, moralité c'est le groupe de Baloo qui part devant, et nous derrière. Du coup ça chauffe tranquille,personne n'ose trop doubler, mais finalement c'est pas plus mal comme ça.
Les RB se séparent vite de toute façon, et notre petit groupe se reforme. Le poisson-pilote en tête, votre serviteur dans la roue, suivis d'EricC, ManuC, Diablo07, des Poncet et des Lolows... Ca enroule tranquille, et franchement je me sens bien. Ma femme me manque, bien sûr, puisque qu'en 2013 et 2015 on était à peu près les mêmes plus elle. Mais je trouve les sensations, et surtout le plaisir.
Plaisir de rouler bien sûr, mais celui de rouler entre potes aussi. Et celui de profiter des paysages aussi, de regarder autour..
En fait, on est samedi 25 juin, il est pas loin de 15h, et j'ai l'impression de faire mes premiers km de l'année. Les premiers où j'ai l'esprit libre, les premiers dont je profite vraiment.
Oh p*tain comment ça fait trop du bien !!!
Je n'ai même plus forcément envie d'arsouiller en fait. Juste d'être là et d'en prendre plein les yeux, plein les sens...
Personne ne s'arrête quand on passe devant le panneau "Les Gorges de l'Enfer".
Alors dans la montée, je prends quand même la peine de faire une petite pause.
Parce que les pauses au milieu de nulle part, ça fait aussi parti du plaisir.
J'ai l'impression d'avoir 3h devant moi pour rassembler tout le plaisir d'une année de moto.
Alors, fruit de l'enseignement du matin, je fais au mieux pour être là. Complétement là. Et profiter.
On se paume un peu à la sortie des Gorges, le groupe splitte et tout le monde n'aura pas l'honneur de fouler la terre de la maison de la grand-mère de Cani. On se retrouve à 3 avec EricC et ManuC, ambiance liaison de rallye. Des blanches de partout, des intersections que tu ne retrouves pas sur la ta carte, la D50 qui croise la D1 alors que normalement tu devrais être sur la D33 après la D50 et ne retrouver la D1 qu'après l'intersection avec la D2. On jardine un peu (ça aussi, ça fait parti du kit indispensable de toute balade digne de ce nom), et on finit par retrouver le gros de la troupe (pas de nom, que des amis), et l'encore plus gros quelques encablure plus loin, au Bleymard.
La chaleur se fait sentir, le Perrier en terrasse fait du bien, mais il n'est que 16h et moi je n'en suis finalement qu'à 2h de moto en 2016.
Alors on laisse les Kerrels lopetiser (c'est moche de vieillir), on fait mine de donner du crédit à Cani avec son excuse à la gomme (tu parles, c'est qu'à force de prendre sa roue depuis ce matin, il commençait à être à notre porté, le rascal !), et on repart se faire un dernier petit plaisir "facile" via Villefort et Genolhac.
On n'est plus que 3 maintenant (Eric, ManuC et moi), avec les Poncet, Ed et Diablo qui suivent à distance.
La route est propre, la journée toujours aussi belle, pinaise, ça mériterait d'être vendredi matin 9h ça...
On roule, en enroule, on rigole, on met un peu de gaz, un peu plus parfois, un peu moins quand on ne le sent pas, et on roule de concert... De la moto entre potes quoi. J'ai 500 bornes de retard à l'allumage, mais c'est juste trop bon et je continue de me gaver comme un gosse à sa première balade. Oh, je suis toujours sur la réserve. Mais comme pour la première balade de l'année. Celle d''avril. Celle ou tu sors de l'hibernation, celle ou tu cherches tranquillement à reprendre tes repères, tout en savourant le retour des beaux jours...
Petite cerise sur le gâteau du fun avec la surprise du chef entre Villefort et Genolhac :
Petite pause à la sortie le temps de refaire groupir, et je percute seulement que ManuC a branché la caméra.
Désolé, mais c'est pas pour moi ça
J'ai trop d'égo, alors si je me sais filmé, je pense plus à la camera qu'à la route et je fais n'importe quoi.
On a fait l'expérience cet hiver sous la neige, ça donne de bien beaux gadins, sous vos applaudissements.
Mais merci quand même ManuC, c'est vrai qu'à posteriori c'est toujours sympa de revivre ces moments-là.
Dernier petit coup de gaz sur la monté de Vialas. Je cède la place d'ouvreur à EricC. Autant d'habitude je suis plutôt à on aise à ouvrir, autant là la confiance n'est quand même pas encore suffisamment bien revenue pour ça. Et puis pour ma convalescence, ça me va bien, de me faire tracter par des poissons-pilote de cette qualité !
Et c'est déjà fini !
Mes 4h de moto de l'année prennent fin. 4h seulement, mais elles auront été largement suffisantes pour chasser tous les doutes qui avaient commencé à germer après la "molinade" matinale.
Même s'il me tarde de pouvoir repartir à deux en amoureux à travers l'Europe, c'est quand même top, une bonne balade entre potes !
A peine decasqué je retrouve Ismène et prends le relais de Mary à qui la puce n'a pas laissé une seconde de répit !
Et comme la veille, je passe le plus clair de ma soirée à lui courrir après plutôt qu'à prendre des nouvelles des uns et des autres mébon, chaque chose en son temps, hein ?
J'arriverai péniblement à finir ma Chimay.
Finalement, c'est pas mal ce concept de bière chaude, quand il te faut 2h pour parvenir à siffler ta 33.
Le reste de la soirée, vous la connaissez, on a partagé les mêmes fromages et les mêmes alcools...