CR TT 2016
Publié : 27 juin 2016 16:01
CR vite fait: Après une semaine bien chargée, j’arrive au jeudi soir, fatigué, merde rien n’est prêt, ma moto est pas vidangée, mon Rosso II est rincé, avec 2000 kms et un aller-retour en Espagne avec SDS.
Coté régulateur c’est bon, côté pompe à eau aussi ! Y a de l’espoir en somme.
Je réceptionne in extrémis un Pirelli Phantom, un peu plus durable j’espère, et joli, et promet des chocolatines à mon mécano s’il me le monte demain, 9h. Rendez-vous est pris.
Je rentre chez moi, démoustique mon vieux casque, restent les rayures, jette deux calbut et des tongs dans la sacoche de réservoir, y ajoute paracétamol et Ibuprofène, vu que le week end va être arrosé, des bouchons d’oreille vu que ça va ronfler. Et un tube d Arnica au cas où…
Et vidange dans un box surchauffé, il a fait 32° tout la journée, couché 23h30 après une douche et un rapide câlin.
Le vendredi, montage de pneu comme prévu, j’en profite pour essayer une Guzz Roamer, bof…
Je récupère ma moto 30 minutes après, petit tour de chauffe de 80 bornes Rodez/Millau, c’est bien l’huile neuve j’ai l’impression d’avoir un Shifter…
Et remonté au taquet par la N9 et ses quelques épingles, déserte et bien revêtu, sur Séverac le Château ou Tony/discipline me rejoint à 11h pétante, au garde à vous, en Audi, moto sur remorque… Ça m’a surpris de lui, mais finalement vu l’état de son pneu arrière le dimanche c’était plus judicieux.
On décharge, on papote, ça fait plaisir de revoir ce vieux brigand, on fait 3 bornes et on s’arrête manger sous les barnums du bar d’un pote Buelliste, première bière du week end !
J’avais bien réfléchi au road book du Dimanche, partagé par mails quelques points de vue avec Cani et SML sur celui du Samedi, mais rien planifié pour la descente du Vendredi, vers le gite. On regarde la carte Michelin, vaguement.
Alors on décolle à 13h30, on ouvre à tour de rôle, à un bon rythme, direction le Col des Bondons et ses 150 menhirs, via la Canourgue, on s’y arrête fumer une clope et prendre une photo, malgré l’altitude, le soleil tape fort. L’endroit est superbe, vue dégagée, mystique lorsqu’il y a un peu de brume ou de l’orage, je vous le conseille. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cham_des_Bondons.
On rejoint la vallée du haut Tarn, au-dessous du Pont de Montvert, par une route bien pentue, minuscule et en lacets, ou un paysan a négligemment disséminé du foin séché cachant le gravier… ç’ est spécial comme revêtement!
Là on rejoint la route principale, celle qui part sur Alès, je repère le pont de fer à emprunter pour accéder au gite, et on monte cette route (N106) au bon goudron et gros virages, Tony devant.
C’est cool il n’enquille pas comme un salaud, s’adapte à mon niveau, je le suis avec plaisir, je me régale. On s’arrête au col de Jalcreste, dans une auberge, un routier plutôt, il voulait revoir la tenancière, hélas entre temps l’endroit a brulé et le patron n’est plus une patronne.
Deuxième verre. Des motos passent, pas de KTM en vue.
On redescend sur Florac, on fait le plein et on monte au gite, c’est désert y a personne, même si on sonne.
Un 640 sur le parking, et une 125 Honda TL.
Arrivent Mary et Ismène, en voiture, elles vont bien, mais Ismène veut pas trop discuter avec moi.
On va voir les chèvres, une d’entre elles tombent immédiatement amoureuse…
Un bruit de gros twin qui s’approche, voilà Leglaude et sa Victory, qui vient de s enquiller 10 h de route, et qui rate le podium de peu, 4 ème.. désolé : )
On arrive à pouvoir avoir la clé de la chambre, douche, d’autres arrivent, au fur et à mesure, j’entends le chant de twins montant de la vallée, par la fenêtre ouverte (grossière erreur).
Retrouvaille, apéro raisonné ( 4 packs vite finit), on se prend une petite averse éparse sur la tête, la seule du week end.
Un arc en ciel apparait, bon présage pour le lendemain ça.
Repas saucisse aligot, j’évite le digestif, et dodo vers minuit, avec bouchons.
Samedi : réveillé à 6h par deux mouches copulant posé sur mon nez, y a plus agréable pour émerger…
6h30, je suis prêt, manque plus qu’un ou deux cafés, du monde est déjà debout, à discuter en terrasse au soleil
8h00, les groupes se forment, et les premiers démarrent, on laisse partir tout ce petit monde et on démarre enfin.
Tony, Shaolin et sa BM de location, Prominente, Ski Lucci et son 1290, Gazzou en Speed triple, et moi, donc, avec ma SD.
Tony ouvre, on roule bien bien, l’anglaise ne suit pas, et comme ça, en enroulant sur le gras du couple, on rejoint le sommet de l’Aigoual et son brouillard, opaque, mais sec. Photo dans la brume, et ça repart.
On enquille fort dans la descente vers Meyrueis, le brouillard nous suit pas heureusement, on manque d’écraser des abrutis de cyclistes, l’un d’eux est suicidaire, il fait demi-tour 20 mètres devant moi, sans tendre le bras, me coupe la route, je le frôle et l’insulte.
Ca virole en sous-bois, c’est propre, c’est beau…je suis prudemment la petite meute qu’on constitue, autant en montée j’arrive à tenir un bon rythme sans appréhension, autant quand ça descend, je me dis que si je croise les skis je suis bon pour 100 mètres de glissade, et en jean’s, je n’ai pas très envie.
Arrivée à Meyrueis à 10 h pétante, la Discipline touch, toujours, on boit le café avec le groupe bière belge, qui boivent… du thé…
On apprend interloqué que l’organisateur lui-même s’en est mis une !
Ainsi que l’invité surprise, Bruno, Brut’s, de KTM areyouready, et ce au même endroit.
30 minutes se passent, on décide de repartir et de diverger un peu du RB sur cette portion, sur un mode tourisme dynamique.
J’ouvre et on s’enquille l’intégrale des gorges de la Jonte, peu fréquenté ce matin, à contrario de l’été,
puis du Tarn, du Rozier à la Malène.
Un gang de 20 spéléologues casqués et harnachés pique-nique au milieu de la route, en sortie de virage… on passe au milieu.
Pause carburant au Rozier.
Je manque m’en coller une dans les gorges du Tarn, au dernier droite avant les Vignes, excès d’optimisme, pneu avant qui couine, je sors large, me remet dans l ‘axe, ça passe.
J’apprends que Ski Lucci derrière, me filme depuis Meyrueis…
On arrive à la Malène, au pied de la route en 10 épingles qui surplombe le patelin, je la leur indique du bras, m’arrête sur le pont, les laisse passer devant et c’est parti, on gravit cette superbe portion, technique, j’adore cet endroit.
Ce que je n’avais pas anticipé, quel con, c’est que le RB prévoyait lui, de la descendre, et c’est étroit.
On a eu du bol, le vtsc s’est assagi.
Donc, sur le parapet de la dernière épingle, sont tranquillement assis, tout sourire, Jean et B12 (ou Phil), un peu comme les vieux à l'entrée des villages Corses, dans Astérix en Corse.
Petit signe de la main et j’essaie de passer proprement devant eux, sinon c’est chambrage assuré pour l’année, un coup de pied par terre et broap en 2 pour m’en extirper.
Il parait qu’à ce moment-là j’ai croisé Baloo descendant, et que j’étais déporté. Je ne l’ai pas vu moi.
Bon enfin, on arrive en haut, sur le causse Méjean, sans bobo, on s’arrête en fumer une, et pour laisser le temps à Shao et Prominente de draguer Poulains, Juments, enfin toute sortes de mammifères passant à leur portée…
Heureusement une clôture électrique les empêche d’aller au bout de leurs scabreux projets.
Et on repart, vite, jusqu’à Sainte Enimie, et ses lacets bien propres et lisses qu’on descend à bloc, jusqu’ à l’Eden, le resto où il est prévu qu’on déjeune. Arrivée 12 h pile.
Repas pizza/demi. Petite sieste pour certains, pipi, clope.
Et ça repart à remonter les gorges du Tarn jusqu’ à Ispagnac, en évitant et doublant au klaxon les touristes, direction le Bleymard par le col de Montmirat et St Etienne du Valdonnez.
Le groupe est désormais plus nombreux, moins en cohésion. On a rejoint les no stress du VTSC.
Je suis Leglaude, qui se traine la bite en custom, mais c’est plaisant sur la digestion.
Je veux pas le doubler, le gars est susceptible, et avec son fiston qui est là aussi, la fierté toussa...
Tony le dépasse.
Gruny nous double tout deux, s’attaque à Tony, tente un exter en courbe, ça passe pas, il se couche et finit dans le rail en face.
Tout ce petit monde s’arrête, l’aide à relever la SMT, y a de l’essence par terre, mais elle n’a rien, hormis la pédale de frein que je détords un peu, et on repart.
De là au Bleymard je double B12 et sa mob pétaradante, et je suis DAL en BM, on enroule c’est chouette.
Pause bière, et essence, à nouveau. Ibuprofene pour le cascadeur qui se plaint d’une côte.
Certains décident de prendre, un raccourci, via le Mont Lozère, la direction du Pont de Montvert, dont Tony.
Quant à moi je préfère continuer vers Villefort et Génolhac.
Je suis seul, sans pression, je descends visière ouverte, c’est cool cette portion, roulant et grands virages.
J aperçois au loin le groupe des écluseurs belges.
Un panneau travaux, posé négligemment là, dans l’herbe au bord de la route.
Et juste après, plus de route, goudron décaissé, 3 bornes de tout venant calibre 20 mm, en descente sinueuse.
Moi j’aime bien, c’est moins piégeux que quelques gravillons. Suffit de laisser couler et ne surtout pas freiner.
Ca me rappelle les pistes de latérite, en Afrique, le bon vieux temps en mono, il manque que les antilopes, les girafes, et la malaria.
Je double un à un les parisiens du VTSC, dont Leglaude… un peu en perdition là-dessus.
Ca sent l’huile… les fesses trop serrées peut être ?
Notre ami douanier lui, me double debout sur les cales pieds, jolie maitrise, chapeau bas.
Il me salut avec le majeur levé !
Ah tiens y a du goudron de nouveau, bon ok, on arrête de rêvasser, je prends la roue de Baloo qui enroule gentiment, jusqu’ à Génolhac.
C’est bizarre quand je le suis lui, ça sent pas l’huile, mais le houblon.
Là on bifurque vers Pont de Montvert par une petite route sans trop de visibilité.
Je suis Bérangère (car la cigarette tue, mais la pipe détend), et son chéri, très présent, lol.
Mon pneu avant commence à être usé, ça commence à flotter un peu, et moi à me fatiguer.
Je m’arrête finalement seul à Pont de Montvert, clope, photo, soleil, repos.
Et je finis tranquillement le parcours jusqu à la pompe de Florac, ou je croise 5 Carrera immatriculé en Belgique, puis le gite.
Bière direct, il fait soif. Puis douche, et apéro bien sympa avec tout le monde, on discute, on se raconte la journée. Super.
Sauf le pastis tiède…, ça ne suce pas de glaçons les hippies ?
On passe à table bien bourré, pas trop faim, et marre du Pélardon, je mangerai liquide et rouge…
Petit show du Glaude, de Shao, de Soap aussi.
Puis Genepy et Mont Corbier, en quantité. Désolé je croyais que ça se buvait au mug cet élixir.
Et merci à Baloo, franchement j’adore cette liqueur.
Et ça se finit à 4h, avec Cani, Soap et un toulousain bien en forme (pas le lendemain hélas), on se raconte nos parcours de vie qui se croisent, on se marre, bon moment.
On génère autant de fumée qu’on peut, pour éloigner mouches et moustiques (l’expérience africaine).
Lit rejoint en tenant le mur, ou la rampe, ou les deux. 3h30 de sommeil. Réveillé par les mouches,encore, grrr.
Mal de tronche, cafés/efferalgan.
Certains sont partis déjà.
Ah merde on va au resto à Buzeins et c’est moi qui vais rouler devant… 60 de roulant, 60 pas.
Les toulousains, Canari et Poustache en tête, décide eux de tirer droit, vu la gueule de bois de certains.
Bon ben c’est parti, par Quézac, route large en lacet jusqu’ au col, puis traversée du causse de Sauveterre, ou on rejoint et double Jean, Baloo, Wphil, etc, qui se dirige vers le même point, le resto de Josy, notre Maïté à nous.
Cette partie est chouette, rapide, mais bosselée à cause des racines de pin qui poussent le goudron par en dessous et l’ondule. Xso avec son TLS et son pote avec son « CBR », en profite pour avoiner, afin de survoler tout ça. J ai un peu peur que ce qu'il reste de la Honda ne se désintégre, mais ça se passe bien.
Descente sur Chanac, on traverse le marché, et on repart sur du roulant rapide vers la Canourgue, avec la descente le long du Golf (18 trous, whaouh).
Pause-café ou nous attend Phil.
On repart sans le groupe bière belge qui préfère éviter la partie intéressante, trialisante, et va longer le Lot en ligne droite jusqu’à Saint Laurent d’Olt.
Ben nous on prend par Canilhac, ses panneaux routes barrés, son affaissement de route, son goudron usé, ses vaches et ses touffes d’herbe.
Une fois l’obstacle négocié, on descend vers Saint Laurent d'Olt, par des virages un peu piégeux, quelques plaques de graviers bien délimitées et visibles cependant… Certains se font surprendre un peu, mais pas de chute, ouf.
Puis les gorges du Lot, petite route en sous-bois, je la connait mais j’y voit rien, lunettes trop foncés, et je manque tirer tout droit deux fois.
Une spéciale de course de côte, un peu gâché par un connard en A3, et mon pneu avant qui décidément veut plus rien savoir.
Encore un peu de chevrette, un tracteur frolé (je l attendais depuis le matin), et nous voilà au resto, on est 21 on mange en terrasse, il fait beau mais un peu frais. On s’en sort au global pour 22. 83 euros chacun, apéro, vin, café et digeo compris
Ceux qui ont pris qu’une salade font un peu la tronche. Normal. Les autres ont bien mangé j’espère.
Et Voilà, on se sépare vers 14h30/15h, chacun prend sa route, je raccompagne Tony à sa remorque, et je rentre chez moi, à Rodez, bien crevé et content du voyage.
Super week end donc, à refaire vite. Merci à tous pour votre bonne humeur, votre amicalité.
Coté régulateur c’est bon, côté pompe à eau aussi ! Y a de l’espoir en somme.
Je réceptionne in extrémis un Pirelli Phantom, un peu plus durable j’espère, et joli, et promet des chocolatines à mon mécano s’il me le monte demain, 9h. Rendez-vous est pris.
Je rentre chez moi, démoustique mon vieux casque, restent les rayures, jette deux calbut et des tongs dans la sacoche de réservoir, y ajoute paracétamol et Ibuprofène, vu que le week end va être arrosé, des bouchons d’oreille vu que ça va ronfler. Et un tube d Arnica au cas où…
Et vidange dans un box surchauffé, il a fait 32° tout la journée, couché 23h30 après une douche et un rapide câlin.
Le vendredi, montage de pneu comme prévu, j’en profite pour essayer une Guzz Roamer, bof…
Je récupère ma moto 30 minutes après, petit tour de chauffe de 80 bornes Rodez/Millau, c’est bien l’huile neuve j’ai l’impression d’avoir un Shifter…
Et remonté au taquet par la N9 et ses quelques épingles, déserte et bien revêtu, sur Séverac le Château ou Tony/discipline me rejoint à 11h pétante, au garde à vous, en Audi, moto sur remorque… Ça m’a surpris de lui, mais finalement vu l’état de son pneu arrière le dimanche c’était plus judicieux.
On décharge, on papote, ça fait plaisir de revoir ce vieux brigand, on fait 3 bornes et on s’arrête manger sous les barnums du bar d’un pote Buelliste, première bière du week end !
J’avais bien réfléchi au road book du Dimanche, partagé par mails quelques points de vue avec Cani et SML sur celui du Samedi, mais rien planifié pour la descente du Vendredi, vers le gite. On regarde la carte Michelin, vaguement.
Alors on décolle à 13h30, on ouvre à tour de rôle, à un bon rythme, direction le Col des Bondons et ses 150 menhirs, via la Canourgue, on s’y arrête fumer une clope et prendre une photo, malgré l’altitude, le soleil tape fort. L’endroit est superbe, vue dégagée, mystique lorsqu’il y a un peu de brume ou de l’orage, je vous le conseille. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cham_des_Bondons.
On rejoint la vallée du haut Tarn, au-dessous du Pont de Montvert, par une route bien pentue, minuscule et en lacets, ou un paysan a négligemment disséminé du foin séché cachant le gravier… ç’ est spécial comme revêtement!
Là on rejoint la route principale, celle qui part sur Alès, je repère le pont de fer à emprunter pour accéder au gite, et on monte cette route (N106) au bon goudron et gros virages, Tony devant.
C’est cool il n’enquille pas comme un salaud, s’adapte à mon niveau, je le suis avec plaisir, je me régale. On s’arrête au col de Jalcreste, dans une auberge, un routier plutôt, il voulait revoir la tenancière, hélas entre temps l’endroit a brulé et le patron n’est plus une patronne.
Deuxième verre. Des motos passent, pas de KTM en vue.
On redescend sur Florac, on fait le plein et on monte au gite, c’est désert y a personne, même si on sonne.
Un 640 sur le parking, et une 125 Honda TL.
Arrivent Mary et Ismène, en voiture, elles vont bien, mais Ismène veut pas trop discuter avec moi.
On va voir les chèvres, une d’entre elles tombent immédiatement amoureuse…
Un bruit de gros twin qui s’approche, voilà Leglaude et sa Victory, qui vient de s enquiller 10 h de route, et qui rate le podium de peu, 4 ème.. désolé : )
On arrive à pouvoir avoir la clé de la chambre, douche, d’autres arrivent, au fur et à mesure, j’entends le chant de twins montant de la vallée, par la fenêtre ouverte (grossière erreur).
Retrouvaille, apéro raisonné ( 4 packs vite finit), on se prend une petite averse éparse sur la tête, la seule du week end.
Un arc en ciel apparait, bon présage pour le lendemain ça.
Repas saucisse aligot, j’évite le digestif, et dodo vers minuit, avec bouchons.
Samedi : réveillé à 6h par deux mouches copulant posé sur mon nez, y a plus agréable pour émerger…
6h30, je suis prêt, manque plus qu’un ou deux cafés, du monde est déjà debout, à discuter en terrasse au soleil
8h00, les groupes se forment, et les premiers démarrent, on laisse partir tout ce petit monde et on démarre enfin.
Tony, Shaolin et sa BM de location, Prominente, Ski Lucci et son 1290, Gazzou en Speed triple, et moi, donc, avec ma SD.
Tony ouvre, on roule bien bien, l’anglaise ne suit pas, et comme ça, en enroulant sur le gras du couple, on rejoint le sommet de l’Aigoual et son brouillard, opaque, mais sec. Photo dans la brume, et ça repart.
On enquille fort dans la descente vers Meyrueis, le brouillard nous suit pas heureusement, on manque d’écraser des abrutis de cyclistes, l’un d’eux est suicidaire, il fait demi-tour 20 mètres devant moi, sans tendre le bras, me coupe la route, je le frôle et l’insulte.
Ca virole en sous-bois, c’est propre, c’est beau…je suis prudemment la petite meute qu’on constitue, autant en montée j’arrive à tenir un bon rythme sans appréhension, autant quand ça descend, je me dis que si je croise les skis je suis bon pour 100 mètres de glissade, et en jean’s, je n’ai pas très envie.
Arrivée à Meyrueis à 10 h pétante, la Discipline touch, toujours, on boit le café avec le groupe bière belge, qui boivent… du thé…
On apprend interloqué que l’organisateur lui-même s’en est mis une !
Ainsi que l’invité surprise, Bruno, Brut’s, de KTM areyouready, et ce au même endroit.
30 minutes se passent, on décide de repartir et de diverger un peu du RB sur cette portion, sur un mode tourisme dynamique.
J’ouvre et on s’enquille l’intégrale des gorges de la Jonte, peu fréquenté ce matin, à contrario de l’été,
puis du Tarn, du Rozier à la Malène.
Un gang de 20 spéléologues casqués et harnachés pique-nique au milieu de la route, en sortie de virage… on passe au milieu.
Pause carburant au Rozier.
Je manque m’en coller une dans les gorges du Tarn, au dernier droite avant les Vignes, excès d’optimisme, pneu avant qui couine, je sors large, me remet dans l ‘axe, ça passe.
J’apprends que Ski Lucci derrière, me filme depuis Meyrueis…
On arrive à la Malène, au pied de la route en 10 épingles qui surplombe le patelin, je la leur indique du bras, m’arrête sur le pont, les laisse passer devant et c’est parti, on gravit cette superbe portion, technique, j’adore cet endroit.
Ce que je n’avais pas anticipé, quel con, c’est que le RB prévoyait lui, de la descendre, et c’est étroit.
On a eu du bol, le vtsc s’est assagi.
Donc, sur le parapet de la dernière épingle, sont tranquillement assis, tout sourire, Jean et B12 (ou Phil), un peu comme les vieux à l'entrée des villages Corses, dans Astérix en Corse.
Petit signe de la main et j’essaie de passer proprement devant eux, sinon c’est chambrage assuré pour l’année, un coup de pied par terre et broap en 2 pour m’en extirper.
Il parait qu’à ce moment-là j’ai croisé Baloo descendant, et que j’étais déporté. Je ne l’ai pas vu moi.
Bon enfin, on arrive en haut, sur le causse Méjean, sans bobo, on s’arrête en fumer une, et pour laisser le temps à Shao et Prominente de draguer Poulains, Juments, enfin toute sortes de mammifères passant à leur portée…
Heureusement une clôture électrique les empêche d’aller au bout de leurs scabreux projets.
Et on repart, vite, jusqu’à Sainte Enimie, et ses lacets bien propres et lisses qu’on descend à bloc, jusqu’ à l’Eden, le resto où il est prévu qu’on déjeune. Arrivée 12 h pile.
Repas pizza/demi. Petite sieste pour certains, pipi, clope.
Et ça repart à remonter les gorges du Tarn jusqu’ à Ispagnac, en évitant et doublant au klaxon les touristes, direction le Bleymard par le col de Montmirat et St Etienne du Valdonnez.
Le groupe est désormais plus nombreux, moins en cohésion. On a rejoint les no stress du VTSC.
Je suis Leglaude, qui se traine la bite en custom, mais c’est plaisant sur la digestion.
Je veux pas le doubler, le gars est susceptible, et avec son fiston qui est là aussi, la fierté toussa...
Tony le dépasse.
Gruny nous double tout deux, s’attaque à Tony, tente un exter en courbe, ça passe pas, il se couche et finit dans le rail en face.
Tout ce petit monde s’arrête, l’aide à relever la SMT, y a de l’essence par terre, mais elle n’a rien, hormis la pédale de frein que je détords un peu, et on repart.
De là au Bleymard je double B12 et sa mob pétaradante, et je suis DAL en BM, on enroule c’est chouette.
Pause bière, et essence, à nouveau. Ibuprofene pour le cascadeur qui se plaint d’une côte.
Certains décident de prendre, un raccourci, via le Mont Lozère, la direction du Pont de Montvert, dont Tony.
Quant à moi je préfère continuer vers Villefort et Génolhac.
Je suis seul, sans pression, je descends visière ouverte, c’est cool cette portion, roulant et grands virages.
J aperçois au loin le groupe des écluseurs belges.
Un panneau travaux, posé négligemment là, dans l’herbe au bord de la route.
Et juste après, plus de route, goudron décaissé, 3 bornes de tout venant calibre 20 mm, en descente sinueuse.
Moi j’aime bien, c’est moins piégeux que quelques gravillons. Suffit de laisser couler et ne surtout pas freiner.
Ca me rappelle les pistes de latérite, en Afrique, le bon vieux temps en mono, il manque que les antilopes, les girafes, et la malaria.
Je double un à un les parisiens du VTSC, dont Leglaude… un peu en perdition là-dessus.
Ca sent l’huile… les fesses trop serrées peut être ?
Notre ami douanier lui, me double debout sur les cales pieds, jolie maitrise, chapeau bas.
Il me salut avec le majeur levé !
Ah tiens y a du goudron de nouveau, bon ok, on arrête de rêvasser, je prends la roue de Baloo qui enroule gentiment, jusqu’ à Génolhac.
C’est bizarre quand je le suis lui, ça sent pas l’huile, mais le houblon.
Là on bifurque vers Pont de Montvert par une petite route sans trop de visibilité.
Je suis Bérangère (car la cigarette tue, mais la pipe détend), et son chéri, très présent, lol.
Mon pneu avant commence à être usé, ça commence à flotter un peu, et moi à me fatiguer.
Je m’arrête finalement seul à Pont de Montvert, clope, photo, soleil, repos.
Et je finis tranquillement le parcours jusqu à la pompe de Florac, ou je croise 5 Carrera immatriculé en Belgique, puis le gite.
Bière direct, il fait soif. Puis douche, et apéro bien sympa avec tout le monde, on discute, on se raconte la journée. Super.
Sauf le pastis tiède…, ça ne suce pas de glaçons les hippies ?
On passe à table bien bourré, pas trop faim, et marre du Pélardon, je mangerai liquide et rouge…
Petit show du Glaude, de Shao, de Soap aussi.
Puis Genepy et Mont Corbier, en quantité. Désolé je croyais que ça se buvait au mug cet élixir.
Et merci à Baloo, franchement j’adore cette liqueur.
Et ça se finit à 4h, avec Cani, Soap et un toulousain bien en forme (pas le lendemain hélas), on se raconte nos parcours de vie qui se croisent, on se marre, bon moment.
On génère autant de fumée qu’on peut, pour éloigner mouches et moustiques (l’expérience africaine).
Lit rejoint en tenant le mur, ou la rampe, ou les deux. 3h30 de sommeil. Réveillé par les mouches,encore, grrr.
Mal de tronche, cafés/efferalgan.
Certains sont partis déjà.
Ah merde on va au resto à Buzeins et c’est moi qui vais rouler devant… 60 de roulant, 60 pas.
Les toulousains, Canari et Poustache en tête, décide eux de tirer droit, vu la gueule de bois de certains.
Bon ben c’est parti, par Quézac, route large en lacet jusqu’ au col, puis traversée du causse de Sauveterre, ou on rejoint et double Jean, Baloo, Wphil, etc, qui se dirige vers le même point, le resto de Josy, notre Maïté à nous.
Cette partie est chouette, rapide, mais bosselée à cause des racines de pin qui poussent le goudron par en dessous et l’ondule. Xso avec son TLS et son pote avec son « CBR », en profite pour avoiner, afin de survoler tout ça. J ai un peu peur que ce qu'il reste de la Honda ne se désintégre, mais ça se passe bien.
Descente sur Chanac, on traverse le marché, et on repart sur du roulant rapide vers la Canourgue, avec la descente le long du Golf (18 trous, whaouh).
Pause-café ou nous attend Phil.
On repart sans le groupe bière belge qui préfère éviter la partie intéressante, trialisante, et va longer le Lot en ligne droite jusqu’à Saint Laurent d’Olt.
Ben nous on prend par Canilhac, ses panneaux routes barrés, son affaissement de route, son goudron usé, ses vaches et ses touffes d’herbe.
Une fois l’obstacle négocié, on descend vers Saint Laurent d'Olt, par des virages un peu piégeux, quelques plaques de graviers bien délimitées et visibles cependant… Certains se font surprendre un peu, mais pas de chute, ouf.
Puis les gorges du Lot, petite route en sous-bois, je la connait mais j’y voit rien, lunettes trop foncés, et je manque tirer tout droit deux fois.
Une spéciale de course de côte, un peu gâché par un connard en A3, et mon pneu avant qui décidément veut plus rien savoir.
Encore un peu de chevrette, un tracteur frolé (je l attendais depuis le matin), et nous voilà au resto, on est 21 on mange en terrasse, il fait beau mais un peu frais. On s’en sort au global pour 22. 83 euros chacun, apéro, vin, café et digeo compris
Ceux qui ont pris qu’une salade font un peu la tronche. Normal. Les autres ont bien mangé j’espère.
Et Voilà, on se sépare vers 14h30/15h, chacun prend sa route, je raccompagne Tony à sa remorque, et je rentre chez moi, à Rodez, bien crevé et content du voyage.
Super week end donc, à refaire vite. Merci à tous pour votre bonne humeur, votre amicalité.